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Politique

RDC-CENI : les coups bas du dernier round !



L'audience formulée, il y a une semaine, en mode d'urgence par la Cenco et l'ECC, ne trouve aucun écho favorable à Mont Ngaliema.

Les Évêques catholiques et Protestants veulent toujours rencontrer le Président de la République au sujet du blocage observé sur la désignation du président de la CENI.

Le Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia a beau accorder des délais supplémentaires aux confessions religieuses, mais sans parvenir à concilier les Pères Spirituels qui continuent à "parler en langues" . Le même esprit, paraît-il, saint les divise et les invite à " s'autoflageler" d'une manière spectaculaire.

Pour tenter de décanter cette affaire ponctuée de plusieurs nœuds, la Cenco et l'ECC, opposées au "groupe de Six" avaient daigné rencontrer Félix Tshisekedi, le Président de la République en urgence. Mais du côté de Mont Ngaliema, on temporise et l'on s'interroge certainement sur la quintessence, mieux la rationalité de cette démarche.

Le Président de la République doit-il laisser l'Assemblée nationale vider la question et intervenir en dernier lieu ?   Doit-il encourager le couple Cenco-Ecc qui avait réservé une fin de non recevoir aux invitations de la commission parlementaire statuant sur cette question? Doit-il attendre une résolution parlementaire, avant tout ? 

Le mois dernier, le secrétaire général de la Cenco, Abbé Donatien N'shole avait déclaré que la Cenco voudrait un président de la CENI qui puisse proclamer les "résultats de l' alternance", c'est-à-dire autre candidat que Félix Tshisekedi. Cela a été perçu comme une provocation par Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS.

Les six confessions religieuses avaient déposé leurs PV comblant les deux postes leur attribués. Sans parvenir à résoudre le problème , elles en ont plutôt envenimé. 

Denis Kadima et Ronsard Malonda auront été les noms qui font tache noire dans les soutanes blanches des catholiques et de leurs Protestants. Si l'UDPS avait aidé la Cenco à barrer la voie au projet Malonda, Lamuka qui erre, depuis l'histoire de Genève, dans les  édicules de l'Eglise catholique semble manquer la détermination et l'appui de l'opinion publique qu'avaient les " surentraînés politiques" de l'UDPS.

La Cenco et l'ECC demeurent raides comme la justice au sujet de Denis Kadima qui manquerait, à analyser le volet implicite de leurs innombrables déclarations, de l'intégrité et serait proche de Félix Tshisekedi, ce qui est rationnellement non prouvé au-delà de la manie d'assimiler tout " luba" à l'UDPS.

Dans les états-majors de partis politiques, les choses bougent. L'opposition ( FCC- Lamuka) déplore le manque de consensus et s'abstient à envoyer les noms de leurs délégués à la CENI, une attitude normale et politiquement correcte.

Au sein de l'Union sacrée,   l'Ensemble pour la République est sur les traces de l'opposition et ne semble pas vouloir  avaler la " pilule dictatoriale", si elle en est réellement une,  du rugueux tacticien Christophe Mboso N'kodia.

En Afrique, la vieille marmite a tout son mystère : courant rénovateur au sein de la MP, création du G7 et Départ massif. On n'est pas loin d'une  telle répétition des faits. Mais attention, le PPRD a beau être un corps, mais il a signé un prêt non payant d'une cinquantaine de députés nationaux à l'union sacrée et ce n'est pas l'Ensemble pour la République en habits d'Arlequin qui peut s'en échapper face à un Tshisekedi plus qu' imprévisible au-delà de son pouvoir légendaire de convaincre.

Dernier round, possible rebondissement , Félix Tshisekedi laisse la démocratie prospérer dans un " carcan légal convenu".

Saint Yannick




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