Société

La Chargée d'Etudes de l'Agence pour la Prévention et la Lutte contre la traite des personnes (APLTP), Sabrina Bakongola, vient de clôturer, ce mardi 31 août à Lubumbashi, au nom de sa coordonnatrice, Cecille Meta, la session de formation sur la problématique de la traite des personnes destinée aux acteurs de première ligne.

Saluant l'engagement du Président de la République dans la lutte contre la traite en RDC, Sabrina Bakongola a, toujours dans son mot de clôture, exhorté les participants à la pratique des connaissances acquises durant la formation. "Ceci, a-t-elle poursuivi, afin de protéger les victimes et témoins de ce fléau".

A l'en croire, dans les provinces de l'ancien Katanga (Lualaba, Haut-Katanga, Tanganyika et Haut-Lomami) la traite des personnes se caractérise entre autres, par l'utilisation des enfants  et femmes dans des mines artisanales et ussi par les enlèvements d'enfants et d'adultes pour la vente d'organes ou leur exploitation sexuelle ou domestique à travers le monde ainsi que par la mendicité forcée".

Une situation alarmante pour laquelle elle a invité les participants à cette session de formation de trois jours à s'impliquer pour mettre fin à cette pratique qui est une forme d'atteinte aux droits humains.

Débutée le 28 août dernier, cette session sera suivie d'autres formations spécifiques suivant la catégories des participants. Les participants à la première formation serviront désormais de points focaux pour la mise à jour des données de l'APLTP quant à la problématique de la traite en RDC.

Manassé Dibwa