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Sports

Eliminatoires mondial 2022 : les léopards dans le pétrin à cause d'une Fecofa écoeurante


Les léopards de la RDC et les Écureuils du Benin se sont neutralisés (1-1) à Cotonou, ce lundi 06 Septembre dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la coupe du Monde, Quatar 2022.

Le but de la RDC a porté la signature de Dieumerci Mbokani sur une passe de Cédric Bakambu ( deux buts pour Mbokani et deux passes décisives pour Bakambu en deux matchs.

Parti pour être assez compliqué entre deux équipes tactiquement imprévisibles, ce match aura été une bonne purge pour les nombreux téléspectateurs.

Cuper, le frère daltonien risible

Le technicien argentin, Hector Cuper, a, pour la seconde fois, tout confondu. En reconduisant l'équipe décevante de la semaine dernière contre la Tanzanie (1-1, Lubumbashi), Cuper a confirmé ce que plusieurs supporters pensent de lui, à savoir : un entraîneur qui a du mal à bien connaître son effectif.

La même tactique qui n'a pas marché contre la Tanzanie, équipe qui a plusieurs simultudes avec le Bénin, a été rééditée.

En gros, l'apport offensif des latéraux ( Ngonda et Amale) est expressément limité, le jeu vertical est assassiné, les deux ailiers font des siennes comme d'habitude, Luyindama tâtonne de fond en comble. Le jeu en profondeur, registre de prédilection de Cédric Bakambu qui adore attaquer les espaces est quasi absent. Le jeu direct sur Dieumerci Mbokani, véritable référence- pivot qui permet au bloc-équipe de monter d'un ou deux cran( s) est snobé. Les léopards ont couru comme des décapités sans un plan de jeu manifeste.

Pour tenter de résoudre ce problème de l'absence du pressing en phases transitoires ( chaque perte de possession), Bangala, Ngoma, Mbemba avec Moutousammy ou Kebano dans un 4-4-2 en losange auraient été précieux. Les deux latéraux auraient mis en valeur  leur explosivité offensive derrière Mbokani et Bakambu très complémentaires. On nous aurait épargné cet essaim d'ailiers dépassés et très faibles.

En gros, la nomination de Hector Cuper a été aussi surprenante que le limogeage tardif de Christian Sengibiembe et Florent Ibenge.

Plusieurs chroniqueurs sportifs congolais ont évoqué la pauvreté de l'effectif des léopards comme l'avaient épinglé les deux derniers sélectionneurs.

Cet argument ne tient pas debout, car en face, il n'y avait ni le Maroc ni l'Algérie. C'est plutôt deux équipes moyennes avec des effectifs très pauvres. Ni la Tanzanie ni le Bénin, personne n'a de joueurs tels que Cédric Bakambu, Chancel Mbemba, Dieumerci Mbokani et consorts.

La gestion au gré de vague de la Fecofa qui corrompt tout

Dans cette série noire de 27 matchs joués pour 4 victoires, infinitésimales, 9 défaites et plusieurs matchs nuls depuis 2018, la Fecofa est tenue entièrement pour responsable. L'instance faîtière du football congolais n'a aucune vision sur le football congolais : improvisation répétée, compétitions nationales bafouées et minées de scènes de corruption, vraies ou supposées, système managérial défectueux. Bref, une ribambelle de scènes d'incompétence inouïe.

 Hector Cuper a négligé la préparation de l'équipe. Il devrait avoir un bureau de travail ici avec son équipe : visionner les matchs des adversaires, établir des fiches technico-tactiques de chaque joueur, concevoir des tactiques , mieux des analyses méticuleuses intégrant tous les aspects. Malheureusement il est arrivé au même moment que les joueurs échappant au contrôle de la Fecofa, apparemment plus soucieuse de fabriquer des champions de la Linafoot que de gérer le sélectionneur en escapade régulière en dehors du pays.

Les écureuils du Bénin sont devant la RDC ( 4 pts vs 2 pts) dont la prestation en deux matchs successifs a été terne et pathétique.

Saint Yannick




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