Ce mercredi 29 septembre à l’ Assemblée nationale, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (PT-NTIC), Kibasa Maliba a été invité pour s’expliquer au sujet d’une taxe perçue depuis plusieurs mois auprès des détenteurs des téléphones mobiles.
C’était à la suite d’une question orale avec débat initiée par le député Claude Misare qui a démontré que la taxe était illégale. Après l’exposé du ministre Kibasa, l’initiateur de la question et plusieurs députés se semblent pas convaincus.
Le bureau de l’Assemblée nationale a alors enregistré 76 demandes de parole. Mais suite à une motion d’ordre du député Baudouin Mayo, les députés ne se sont plus exprimés.
Choqué par les propos de certains députés le qualifiant "d'escroc", le député, Josué Mufula déclare :"S'il dit qu'il est choqué, que dirons-nous de cette population qui est choquée pendant tous ces mois ? », avant d’ajouter : « Je crois qu'il doit retirer ces propos( taxe RAM" ou il doit démissionner ».
Quant au ministre des PT-NTIC, il se défend en affirmant que : " la "taxe" RAM a aidé à l'effectivité de la gratuité de l'enseignement de base ; à l'installation du Wi-Fi dans certains universités permettant la facilité des recherches pour les étudiants, 8 sites à Kinshasa. Kibasa dit avoir enregistré 25 millions de dollars américain jusqu'à présent dans ce projet du RAM".
Kibasa Maliba, a, à présent, 48 heures pour trouver des mots afin de tenter de convaincre les députés qui jusqu'à présent sont dans une forte union contre la taxe RAM qu'ils traitent d'une taxe qui dépouille la population et les députés demandent à Kibasa Maliba de choisir entre la suppression immédiate de cette taxe et son départ du gouvernement
Allégra Bossay
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