Politique

Dans une déclaration faite ce vendredi 15 Octobre à Kinshasa, l'Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi dénonce la magouille et la corruption au sein de l'Union sacrée sur la désignation des animateurs de la CENI et qualifie le RAM d'une confirmation de l'escroquerie d'Etat.

"C'est pourquoi nous dénonçons avec la dernière énergie le forcing, les pratiques de débauchage et de corruption tendant à imposer au peuple congolais par la voie d'une CENI de pacotille, un nouveau cafouillage électoral en 2023 dans le seul but d'établir un pouvoir totalitaire et unique", lit-on dans ce communiqué qui désacralise l'union sacrée.

Parlant de l'état du pays et de la responsabilité des uns et des autres sur le choix des animateurs de la CENI, le parti politique de Moïse Katumbi allume Félix Tshisekedi, d'une manière implicite et Christophe Mboso d'une manière explicite.

"(...) Alors que le peuple congolais souffre énormément d'une misère atroce du fait des carences de la gouvernance publique, du mépris et du cynisme de la classe politique , des appétits gloutons de certains dirigeants, de l'incapacité à faire régner l'ordre et la justice, la clique de Mboso veut poursuivre dans la voie de l'arbitraire et de renforcer les conditions de l'esclavage de la majorité de nos compatriotes". 

L' Ensemble pour la République qualifie le RAM d'une  confirmation de l' escroquerie d' Etat.

Pour le parti de Moïse Katumbi, " les principes et valeurs qui ont fondé l'union sacrée sont trahis chaque jour au profit des intérêts de quelques individus au détriment de la justice et du bien-être du peuple congolais".

"L'Ensemble pour la République (....) appelle à la mobilisation des congolais de toutes les tendances politiques , de toutes les provinces, de toutes les religions, de tous les âges afin de sauver seul et unique pays de la décadence et du chaos".

Le parti de Moïse Katumbi rejoint ainsi les positions politiques de Lamuka et FCC sur la CENI qui refusent d'envoyer leurs délégués et appellent à la mobilisation de la population contre Félix Tshisekedi qui serait, selon eux, entrain de tailler la CENI sur mesure.

Saint Yannick