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Dans une lettre adressée aux administrateurs des structures affiliées et diocésaines, l'économe diocésain, Abbé Pérenne Musimu, annonce avoir désavoué des syndicalistes ayant appelé tous les travailleurs de l'archidiocèse et menace de virer tout travailleur qui prendrait part à cette grève sauvage.

"Par la présente, nous venons vous informer que par sa lettre référenciée EAK/DARH/SP/1489/10/2021 du 18 Octobre 2021 portant demande de remplacement des permanents, l'Economat diocésain a désavoué les permanents syndicaux suivants :

-Jean Pierre Katambwa, Syncass

-Mabila, Sytrarki

-Gilbert Mpoyi, CDT

-Ruffin Fikele, SLT

-Marie-Jeanne Mukunji, Focyco

-Robert Ipan, CSC

- Fidèle Ngamaluku, GS

-JC Pindi, Solsyco(...). Par conséquent, les permanents dont les noms sont ci-dessus cités sont Persona non grata dans les installations des structures des diocèses de Kinshasa", lit-on dans cette note circulaire.

L' Economat annonce, par ailleurs, que le préavis de grève émis par ces permanents syndicaux n'a aucune valeur juridique et n'est source d'aucun droit, car n'étant pas des délégués syndicaux de l'archidiocèse.

"En attendant une correspondance respectueuse de la loi émanant de la délégation syndicale, tout travailleur qui se livrerait à une grève sauvage conviendra que l'employeur en tirera toutes les conséquences légales",  menace l'économat.

La position du cardinal Fridolin Ambongo est très attendue, car le prélat catholique avait rappelé aux uns et aux autres, en rapport avec la grève des enseignants que "la grève est droit constitutionnel", sans en évoquer la procédure. Participer à une grève sauvage ne devrait avoir aucune conséquence pour les travailleurs et les prêtres de l'archidiocèse de Kinshasa, plus de 30 paroisses listées, en avaient prêché, lors du 29 ème Dimanche du Temps Ordinaire correspondant à la journée internationale missionnaire,  désorientant  ipso facto les nombreux jeunes sur les droits de la grève.

Finalement, l'on donne raison à Tonny Mwaba qui avait désactivé les enseignants ayant pris part à la grève sauvage, car aucun syndicat n'avait respecté la procédure en la matière et la plupart de ces syndicats en ont reconnu.

Rappelons que plusieurs syndicats des travailleurs de l'archidiocèse de Kinshasa avaient appelé à la grève pour exiger l' amélioration des conditions de vie ( application de Smig et consorts).

Saint Yannick