Politique

La prise de becs entre le député national Delly Sessanga et le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso lors de la plénière du Vendredi 03 Décembre dernier, basée essentiellement sur le projet de loi des Finances rectificative 2021 suscite plusieurs réactions. La dernière en date est celle de Luc Kabunanga, cadre de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social et auditeur professionnel qui pense que les élus nationaux ont manqué de maturité pour notre jeune démocratie.

"Notre démocratie doit atteindre la maturité pour qu'elle soit vecteur de bonne gouvernance et développement. Sinon, elle risquerait d'être un handicap au bon fonctionnement d'État. Nous ne cesserons d'en appeler au comportement responsable des uns et des autres", a-t-il déclaré.

ce projet de loi de finances rectificative a été déclaré recevable et le coût global est 8,3 milliars USD.

Rappel des faits

Le député national Delly Sessanga, président du parti politique de l'Envol prenait la parole pour décrire le comportement du gouvernement. A trois reprises, il qualifie le comportement du gouvernement de " délinquance financière". Le Président de l'Assemblée nationale   Christophe Mboso qui présidait la plénière lui fait observer l'impropreté de cette expression et lui demande de la retirer. Delly Sessanga refuse et Christophe Mboso lui coupe le microphone.  Delly Sessanga conteste en murmurant et traite Christophe Mboso de ridicule. Ce dernier rétorque et traite Sessanga de "délinquant". Sessanga sort de ses gonds est qualifie Mboso N'kodia Pwanga de "criminel financier" et pour tout couronner, il accentue en le traitant de " voyou".

Rémy Mbuyi