Société

Bertin Mbuya, analyste et sensibilisateur environnemental, a, à l'occasion de la clôture du mois de mars 2022, appelé les femmes à s’engager davantage dans la lutte contre le changement climatique, mais aussi à se saisir des problèmes environnementaux pour en faire une opportunité d’affaires.

C’est ce qu’il a fait savoir dans son intervention au cours de la conférence organisée par l’ONG "Lueur d’espoir" à l’occasion de la clôture du mois de la femme sur le thème « l’entrepreneuriat féminin, gage de l’autonomisation de la femme congolaise ».

L’objectif poursuivi par cette structure était d'aider les femmes à mieux comprendre le concept du changement climatique, ses enjeux mais aussi les conséquences liées à l’augmentation du gaz à effet de serre.

"Le changement climatique est un phénomène naturel, mais ce changement va aujourd’hui dans le sens du réchauffement climatique qui est l’ensemble des actions des hommes qui ont conduit à l’augmentation du gaz à effet de serre, représenté par le dioxyde de carbone (le Co2). Cela a pour conséquences des inondations, la sécheresse, la désertification, l’apparition des nouvelles maladies et autres", a-t-il commenté.

Sur la vulnérabilité de la femme, Bertin Mbuya note que cette dernière est de plus en plus victime face aux enjeux du changement climatique, une vulnérabilité sociale. 

Selon lui, en Afrique, " C’est la femme, surtout rurale, qui tient la maison, elle est au centre des activités agricoles. Et elle est affectée lorsque le changement climatique entraîne la perturbation du calendrier agricole, la sécheresse, les femmes sont les premières à être affectées. Sur la diminution de production dans le champ; en termes de violence sexuelle ".

En outre, ce sensibilisateur environnemental a, pendant son exposé, soulevé d'autres problèmes liés aux risques d’avortement à cause du changement climatique.

A cet effet, il appelle les femmes leaders de nos jours à « transformer cette vulnérabilité à une opportunité d’affaires, dans le sens de s’engager dans la lutte contre ce changement climatique. Dans la mesure où s’ils se mettaient à concevoir des projets bancables, elles peuvent avoir la chance d’avoir plus d’opportunités que les hommes, car, elles sont à la première ligne des personnes vulnérables ».

MW