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Politique

RDC : Félix Tshisekedi séjourne à Lubumbashi pour clôturer le dialogue intercommunautaire entre les Katangais et les Kasaïens



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a atterri, ce mercredi 27 Avril, à Lubumbashi dans le Haut Katanga où il va clôturer les assises du dialogue intercommunautaire entre les Katangais et les Kasaïens.

Ces assises sont organisées après que les services de sécurité ont observé un climat malsain entre les Katangais et les Kasaïens. Tous les congolais se souviennent des bêtises de ce conflit ethnique des années 1991-1994 qui avaient occasionné le cimetière le plus long du pays ( comme l'avait écrit Pie Tshibanda) et le Président de la République, Félix Tshisekedi, ne voudrait pas entendre parler d'une telle répétition de l'histoire et tient à endiguer toutes les velléités des uns et des autres.

Les travaux se déroulent à l'hôtel Karavia où les gouverneurs de deux espaces et les experts du ministère de l'intérieur tiennent à applanir toutes les divergences pour faire cohabiter les deux peuples sans les moindres soupçons.

Le Premier Ministre Sama Lukonde, qui avait lancé ces travaux, est vite rentré à Lubumbashi, après plusieurs activités de communication pour sa première année à la tête du gouvernement, pour accueillir le Président de la République de plus en plus tranchant sur le tribalisme et la haine tribale qui semblent prendre de l'envol.

La semaine dernière lors d'un conseil des ministres, Félix Tshisekedi avait appelé les politiciens, toutes tendances confondues, à éviter les discours séparatistes et tribaux, enclins de déranger l'esprit nation de la RDC.

A Nairobi où se tiennent des consultations avec les groupes armés locaux, le Président de la République a rappelé aux uns et aux autres  les effets dévastateurs de ces conflits armés, s'appuyant eux-aussi sur les affaires foncières et tribales et a appelé tous les fils du pays engagés dans ces aventures de déposer leurs armes et d'intégrer le processus de démobilisation et de réinsertion sociale. L'opinion nationale ne veut pas de ces bandits issus des groupes armés dans les rangs des services de sécurité.

Saint Yannick




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