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Dans une interview accordée à la Radio Okapi ce vendredi 06 Mai,  le général Sylvain Ekenge, porte-parole du Gouverneur militaire a déclaré qu'il y aurait des avancées et résultats palpables au Nord-Kivu depuis l'institution de l'état de siège.

"Il s'observe des avancées significatives et palpables dans le domaine sécuritaire. Sur le plan sécuritaire, la Police et d'autres services de sécurité ont travaillé d'arrache-pied ainsi que dans les trois villes de notre province pour ramener le calme dans les grandes agglomérations", a-t-il circonscrit.

Et de poursuivre :

"Sur le plan opérationnel, tous les sanctuaires des ADF sont occupés aujourd'hui par les Fardc. A Masisi, par exemple et dans le Walikale, les Fardc ont pratiquement nettoyé presque tous les deux territoires et il fallait basculer à Nyiragongo pour combattre les FDLR et d'autres groupes armés qui écument le Parc national de Virunga, malheureusement il y a les M23 qui ont ressurgi on ne sait de quelle manière. Dans les territoires de Lubero et Beni, les Fardc  ont travaillé et aujourd'hui nous sommes en opérations conjointes les UPDF. Le gros des ADF ont fui et migré vers l'Ituri. Ici, à BENI, il ne reste que quelques poches de résistance et l'on est en train de planifier des opérations pour les éteindre définitivement".

Notre mission, a-t-il poursuivi,  est de ramener la paix et on ne laissera aucun centimètre de notre territoire national être contrôlé par un quelconque groupe armé. Il y a des ADF qui opèrent en petits groupes et s'attaquent aux villages isolés, on y travaille, a-t-il insisté.

A ceux qui critiquent la construction des infrastructures routières lancée par les autorités militaires, le porte-parole du lieutenant- général Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu a expliqué que le gouverneur militaire, tel que le stipule le texte ayant mis en place l'état de siège, aurait ce pouvoir. Encore que, tenait-il  à préciser,  les infrastructures routières facilitent les opérations militaires.

"Le jour où le commandant suprême décidera de mettre fin à l'état de siège, le gouverneur militaire et ses collaborateurs prendront leurs valises et rentreront à Kinshasa. Ceux qui disent ça ( ndlr : ceux qui pensent qu'il faut mettre à l'état de siège) se soucient-ils  du bien de la population ou ils ont des centres d'intérêt ailleurs ? ".

Lors de la réception des élus des provinces sous état de siège, le Président de la République avait déclaré qu'il organiserait une table ronde à l'issue de laquelle l'on lèvera des options sur la poursuite ou non de l'état de siège.

Saint Yannick