Société

Vivants  à seulement trente et sept kilomètres de la capitale, sept kilomètres du village Mvululu sur la route nationale numéro 1 et à quelques mètres seulement de la prison de Luzumu dans le territoire de Kasangulu, les villageois de Kinsiona ont  appelé ce mercredi 11 Mai les personnes de bonne foi à les aider en construisant les infrastructures scolaires et médicales.

Ces villageois vivant des produits agricoles et la vente des braises appellent à leur prise en charge médicale et à assurer la formation de leurs enfants. 

Ces derniers, apprend-on d'un confrère présent dans la région,  n'ont pas un marché digne de ce nom, et que le seul marché qui existe dans ce coin compte une capacité d'accueil de moins de 15 tables. 

Situation qui laissent comprendre que ces villageois éprouvent d'énormes difficultés en terme d'achat des produits alimentaires, à l'instar des vivre frais.

 Pour y parvenir, ils font face à deux équations : Soit débourser 5000fc voire plus en taxi-moto pour acheter des produits dans la ville de Kasangulu, soit passer la commande à des conducteurs des camions transporteurs de marchandises vers Kinshasa. À celà, il faut s' attendre à un ou deux jours, pour être en possession de ses colis.

Les futures générations de ce coin risquent de manquer des cadres répondant aux normes pouvant assurer leur survie !

Le village Kinsiona compte en son sein deux écoles, dont l'une conventionnée catholique et l'autre CBCO; deux hôpitaux 

 dont l'un appartenant aux protestants et un considéré comme centre hospitalier public et l'autre privé. Parlant des écoles, l'EP Kinsiona et l'EP Mwaka sont actuellement dans un état de délabrement très avancé ; elles embrasent lentement ,mais aussi sûrement la voie de la disparition. En ce sens, les futures génération de ce coin risquent de manquer des cadres répondant aux normes pour les enseignements.  

S'agissant de deux centres hospitaliers, la même source renseigne qu'ils n'ont même pas des infrastructures suffisantes, capables d'accueillir un grand nombre des personnes malades. En passant, les villageois de Kinsiona n'ont même pas des lieux (pharmacies) où trouver rapidement des médicaments le plus tôt possible en cas d'urgence. 

Suite à toutes ses difficultés, ils appellent à l'implication des personnes de bonne foi pour qu'ensemble et en se tenant main dans la main, ces différents défis soient relevés le plus tôt possible.

Josué Nsema