La marche initiée par la Fondation " Mwetu Mwa Kele" , pour exiger le rétablissement de l'eau de la Regideso à Kele, ce samedi 21 Mai dans la ville de Tshikapa s'est terminée en queue de poisson et l'on a dénombré plusieurs blessés et plusieurs personnes interpellées.
Plusieurs militants de la fondation "Mwetu Mwa Kelé", une structure de la société civile, ont dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les éléments de la police au niveau de Rond Point 3Z, point de départ de leur manifestation où ils étaient prêts pour débuter leur marche.
Venus de toutes les deux communes qui composent la colline de Kelé , notamment Mabondo et Mbumba, ces membres de la fondation Mwetu Mwa Kelé étaient munis de banderoles, scandant des chansons pour exiger le rétablissement d'eau de la Regideso à Kelé, l'une des trois collines qui font la ville de Tshikapa.
Le bilan provisoire est de quatre personnes blessées. Le président de cette structure, Francis Kalala Lufu regrette qu'une marche pacifique soit dispersée avec une telle violence.
Plusieurs membres influents de cette structure ont été interpellés et mis en garde à vue au bureau du commissariat provincial de la PNC.
Nonobstant le déploiement des éléments de la police, les manifestants ne jurent que sur la poursuite de leur marche afin que le mémorandum soit lu et déposé à l'autorité provinciale.
" On n'a pas eu la correspondance du maire de la ville interdisant la marche. Les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes et tirer à balles réelles. Ils ont tabassé plusieurs personnes à Kelé. Nous sommes en train de nous préparer, nous avons le mémo et nous allons le lire", a déclaré Faustin Nkumbi Junior, l'un des organisateurs de la marche.
Il sied de noter que cette marche aurait été interdite par le maire de la ville de Tshikapa à la veille. Les organisateurs disent n'avoir reçu aucune correspondance interdisant leur marche.
Célestin Kanku depuis Tshikapa
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