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Société

Goma-un an après l'éruption volcanique de Nyiragongo: ces témoignages poignants des survivants !



Ce fut un certain samedi 22 mai 2021 lorsque le mont Nyiragongo se réveille et entre en ébullition de manière très soudaine et inattendu pendant que ceux qui habitent sur son pied vaquaient librement à leurs activités quotidiennes.

Plusieurs familles  sont prises par une panique intense et justifiée. Un événement malheureux. La panique est à la fois générale et généralisée.  beaucoup partirent avec leurs matelas sur la tête, leurs enfants dans les dos et tirant les chèvres et autres alors qu'aucune destination fixe n'avait été déjà donnée et par les autorités et par les scientifiques de l'observatoire volcanologique de Goma, OVG ainsi d'ailleurs le service de la protection civile.

"J'étais à quelques kilomètres de là et je me voyais mort. J'ai couru d'une manière instinctive sans savoir où j'allais. Ni l'information ni les rumeurs courant dans tous les sens, rien n'avait un effet sur ma psychologie. Les idées s'être-choquaient sans que l'une prenne le dessus sur les autres, l'instinct de survie regulait tout. Pour la première fois, je me sentais mort avec un corps encore vivant", témoigne Héritier Kasereka, un commerçant surpris en pleines affaires par le volcan.

Une veuve   avait vu sa maison, ses biens et ses champs être ravagés par les laves du volcan et aujourd'hui elle se retrouve démuni de tout.

" Je ne peux pas oublier cette date puisque par rapport à celle de l'an 2002, on n' était pas encore à Goma, mais pour 2021, j'ai vu et vécu, j'avais fui à Bukavu puisque il y a ma nièce là-bas, aujourd'hui j'essaie de reprendre toujours la vie petit à petit, j'avais tout perdu. Mes enfants ne sont pas ici, ils sont tous à l'étranger, j'en ai 4 et je suis veuve depuis 7 ans déjà," dit-elle.

"Cette calamité a anéanti ma vie. Je n'ai plus rien. Le seul enfant qui était mon secours et réconfort moral a disparu et il est introuvable. Du lieu qu'il était, il doit avoir été emporté par le feu ravageur du volcan. Je suis presque un cadavre ambulant. J'ai perdu le goût de la vie. J'essaie de me refaire une nouvelle vie, mais ça ne tient plus. J'ai eu trois enfants. Les groupes armés m'ont tué deux avec leur père. J'ai pu sauver un et le volcan est venu me le prendre. Terribles traumatismes quotidiens, une vie assez punitive", a témoigné Brigitte Kavira.

A titre de rappel, au-moins 400 000 à un million de personnes étaient déplacées , la grande majorité s’etait dirigée vers Sake et les autres ont traversé le lac Kivu pour aller vers Bukavu et au Rwanda.

Gloire Balolage  depuis Goma




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