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Les Léopards la RDC ont enregistré ce mercredi 08 Juin, face au Soudan, leur deuxième défaite lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023 (2-1). C'est la troisième défaite d'affilée des Léopards et du sélectionneur Hector Cuper en 4 matchs sans la moindre victoire.

Même si tous semblent avoir échoué, les sportifs congolais pointent le doigt à la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA) qui est la responsable principale de cette désillusion trop prolongée. Instance faîtière du football congolais, la Fecofa est principalement responsable du maintien du sélectionneur Hector Cuper avec ses idées surannées et brumeuses.

Lors de ces trois derniers matchs, joués et perdus, et bien avant cela, le technicien argentin a fait évoluer les léopards dans un schéma de jeu atypique et suicidaire, à savoir : le 4-2-4.

Incongruités tactiques

Lors des barrages de la Coupe du monde contre le Maroc, c'est Bastien Binda qu'il a fait jouer devant la défense dans un milieu à 2, un joueur physiquement très limité. Invariable, il va le rééditer contre le Gabon avant de reconduire le même schéma au Soudan en changeant un seul acteur au milieu. Les Léopards manquant des joueurs, au milieu du terrain, physiques, puissants et très intelligents dans l'orientation du jeu, cette tactique n'est pas adaptée. En plus, les deux ailiers dans cette dynamique qui devraient être des milieux latéraux, capables de jouer à l'intérieur du jeu sont des purs ailiers collés à la ligne, évoluant rarement à l'intérieur du jeu pour colmater les brèches. Cela fait que les lignes entre le milieu et l'attaque soient très distantes et puissent profiter à l'adversaire. Il en est de même des profils des attaquants. 

En plus de ses hésitations et incongruités tactiques, Hector Cuper a un sacré problème de communication à cause de ses limites linguistiques, étant un locuteur hispanophone. Son interprète ne parle pas un bon français et a toujours fait preuve de beaucoup d'approximations dans ses différentes interprétations.

Malgré tous les ratés constatés lors de la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde et l'alerte du Secrétaire général aux sports, la Fecofa avait décidé de reconduire Hector Cuper visiblement dépassé. Le vieillard argentin est trop fatigué et n'a plus d'envie. Il arrive au même moment que les joueurs, psychologiquement plus fatigué que ces derniers.  

Que fait-il pendant ses longues vacances ? Personne ne connait, même au niveau de la Fecofa obnubilée par l'organisation de la tricherie lors des élections à venir. A-t-il des fiches de suivi des joueurs ? Elabore-t-il des tactiques en tenant compte de son effectif ? Cédric Bakumbu dira non. Dieu Merci Mbokani ressassera la même réponse. Non. Un sélectionneur trop libre rendu comme tel par la Fecofa qui, visiblement combat l'image politique de Félix Tshisekedi en vouant, dans un pays très sportif, le football aux gémonies.

Pourquoi maintenir un entraîneur sur qui les cadres du vestiaire disent tout sur son manque de sérieux ? Pour quel projet de jeu a-t-il été maintenu ? La direction technique nationale qui est censée, dans les aspects de jeu et consorts, gérer l'entraîneur est elle-même dans un obscurantisme hors pair. Aucune vision et aucun travail.

Fatshi appelé à déboulonner

Les deux compétitions nationales, la Linafoot et la coupe du Congo ne valent plus rien à cause de la Fecofa qui a créé la chienlit à tous les niveaux à telle enseigne qu'il y a plus de procès entre clubs qu'il y a des matchs joués dans l'ensemble. 

Ni la Linafoot devenue le plus grand commun diviseur, ni la coupe du Congo, mieux la " Coupe du village", rien n'est sérieux sur le plan organisationnel. La Fecofa a tout bousillé. Le service des Transferts, levain du désordre, est plus le archaïque de la planète Terre. 

Dans ce brouhaha , le Président de la République Félix Tshisekedi qui serait aussi un sportif est appelé à user de toute son influence, dans les limites des interdits de la FIFA, pour déboulonner le système avilissant qui corrompt la Fecofa et viole les systèmes nerveux des Congolais.

La Fecofa est déterminée à égratigner l'image du Président de la République en brillant par le néant dans toutes ses prestations, à une année des élections. Le football étant le sport roi, il demeure un des éléments pouvant contribuer au bilan du Président de la République. Une deuxième élimination à la CAN serait nocive au bilan du régime. Tout compte.  

C'est le seul système avilissant qui peine à recevoir un coup de pioche du déboulonnement et il faut vite agir. La politique étant au-dessus de tout, le Président de la République doit délivrer le pays en reléguant les incompétents de la Fecofa dans leurs villages respectifs pour qu'ils ne touchent plus au football congolais.

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