Politique

Le Rwanda est depuis quelques jours accusé par les autorités congolaises d'être en mesure d'appuyer les rebelles du mouvement M23 et autres miliciens qui sèment la panique dans la partie est de la République Démocratique du Congo.

 Si le lundi dernier, les médias locaux ont rapporté que les M23 étaient déjà en possession de la cité de Bunagana dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, ce mercredi 15 juin 2022, plusieurs médias locaux lus par la radio Okapi rapportent  que malgré toutes les preuves apportées par les autorités congolaises, particulièrement le pouvoir de Kinshasa, la communauté internationale reste à ce jour sans mots. Aucun pays voire média occidental n'a ouvertement condamné la menace de Kigali. En cela, le pouvoir du président de la République, Félix Tshisekedi serait oublié par les blancs, lesquels sans doute cachent derrière le pays de Paul Kagame.

Les journaux parus ce matin rappellent également l'histoire de 1997 où, cette même communauté internationale avait manifesté cette même attitude à l'égard du Zaïre sous le commandement du Président Mobutu, alors que les rwandais et ougandais soutenaient voire même combattaient ensemble avec le feu Laurent Désiré Kabila pour renverser le régime dictatorial.

Chaque jour, la tension monte entre la RDC et le Rwanda. Le climat prouve à suffisance que les deux pays sont sur le point de déclarer d'une manière officielle la guerre. À Kinshasa et dans d'autres grandes villes du pays de Félix Tshisekedi, des voix s'élèvent de toutes les couches sociales, des mouvements citoyens organisent des manifestations et sit-in pour inciter les autorités politiques à prendre des mesures nécessaires, susceptibles de protéger l'intégrité territoriale et de ramener la paix dans la région en guerre.

Si l'assemblée nationale congolaise explore quant à elle des pistes des sanctions économiques,  depuis la chute de la cité de Bunagana, la collection d'informations parues ce 15 juin exhorte également le gouvernement national à mener une réflexion profonde en ce qui concerne le silence total manifesté par la communauté internationale au sujet de la panique  et  la désolation que sème le mouvement M23 dans la province du Nord-Kivu

Josué Nsema