En marge de sa visite au Tchad dans le cadre de la célébration de l'indépendance du Tchad, Félix Tshisekedi, comme d'habitude, s'était entretenu avec la diaspora congolaise et a insisté sur l'unité nationale pour laquelle il a promis d'être intolérant.
Il a signifié à la diaspora congolaise, contrairement à ce que dit l'opposition, qu'il n'était pas un dictateur. Les critiques sur la gestion du pays sont normales et font partie de la démocratie. Mais, des mensonges grossiers portant atteinte sur l'honneur des gens doivent être bannis ou portés à la justice. " C'est très grave, par exemple, de dire que Félix Tshisekedi est voleur. C'est tellement grave que quand vous le dites, vous devrez aller le prouver à la justice. Cela n'est pas une dictature ".
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a, d'ailleurs laissé entendre que faire l'opposition aujourd'hui est plus facile qu'à l'époque où l'UDPS était dans l'opposition. Il appelle les opposants à critiquer sa gestion, ce qui relève de leurs droits garantis par la constitution et bannir les mensonges, car ils sont répréhensibles (...). Pour illustrer cela, Félix Tshisekedi cite le cas de Marie Masemi, militante de l'Ecide de Martin Fayulu. " Ils sont allés prendre une vieille femme qui se bat pour subvenir aux besoins de sa famille. On lui met des paroles insensées dans la bouche jusqu'à dire que Nyakeru n'est pas un nom congolais. C'est quelle histoire ça ? Ils veulent diviser les congolais sur base des mensonges ? L'opposition, ce n'est pas ça". Ce pays appartient à toutes les tribus de la RDC (...) et je serai intolérant face aux gens qui mettent en danger l'unité nationale".
Le Président de la République a également rappelé à la diaspora congolaise sa vision sur la lutte contre la corruption qui est l'une des tares qui empêchent le développement du pays et a cité quelques prouesses de son gouvernement dont l'augmentation des salaires des fonctionnaires, tout en reconnaissant qu'il faut en faire plus au vu du pouvoir d'achat des congolais.
"Nous n'avons que le Congo, nous devons l'aimer, bien l'aimer et travailler pour son émergence quels que soient les endroits où nous nous trouvons. Notre mère patrie a besoin de nous tous", a-t-il insisté.
Saint Yannick
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