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Société

EPST- Kinshasa : des enseignants qui payent les loyers des écoles pourtant publiques, des coordinations maffieuses, Tonny Mwaba appelé à mettre de l'ordre !



A Kinshasa, dans plusieurs écoles confessionnelles de l'Eglise du Réveil, les enseignants prennent en charge les loyers de leurs écoles respectives.

Tout est parti de la politique de mécanisation des écoles privées qui s'est accélérée entre 2016 et 2020.  Les promoteurs de ces écoles n'ayant rien à gagner ont fini par retirer leurs garanties locatives laissant les enseignants s'organiser de leur manière. Ceux-ci prennent en charge les loyers des écoles qui sont pourtant devenues publiques. Pire encore, dans plusieurs écoles privées devenues publiques, les anciens promoteurs ont droit de près de 10 USD dans le salaire de chaque enseignant.

Les promoteurs qui avaient construit leurs propres bâtiments les font louer généralement cher et il y a des enseignants qui perdent, au minimum, 20 USD par mois. 

"Les cas sont légion et la Coordination des écoles de l'Eglise du Réveil fait tout pour qu'aucun syndicat ne puisse porter cette question à la place publique. Nous demandons à l'Etat congolais de prendre ses écoles en charge. Chez nous ici, à l'institut Kiziamina ( à Kalamu) , nous payons le loyer à hauteur de 20 USD par enseignant . L' on sait déjà que le salaire est modique, mais l'État nous laisse encore dans cet état quasi absurde",  nous a déclaré un enseignant de l'Institut Kiziamina qui a daigné requérir l'anonymat.

La situation est presque générale dans cette catégorie d'écoles et l'État congolais ne semble pas s'en préoccuper.

Les antivaleurs foisonnent dans plusieurs coordinations et les enseignants disent s'en remettre au ministre Tony Mwaba pour tenter d'y mettre de l'ordre.

A la coordination Kimbanguiste, les enseignants du niveau secondaire ne voient à quel Saint se vouer sur la clé de répartition des frais de motivation qui avoisinerait   près de 45 % pour la coordination en plus de réinstaurer la fameuse " Tête Une" qui consiste à ajouter un enseignant fictif dans chaque école Kimbanguiste, cet argent étant aussi destiné à la coordination. Comme si cela ne suffisait pas et selon plusieurs chefs d'établissement qui ont requis l'anonymat, même les frais de fonctionnement sont soumis à cet exercice de "ponction en pourcentage" pour le compte de la coordination des écoles Kimbanguistes. Et ces pratiques gangrèneraient plusieurs coordinations et le ministre de la tutelle ne fait pas assez pour lutter contre cela.

Des rumeurs persistantes  font aussi état de monnayage de la réussite pour l'Enafep et le Tenasosp dans plusieurs sous- divisons de Kinshasa. 

Topdirect




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