Alors que le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal François Kabeya Makosa avait demandé à toute la population de vaquer librement à ses occupations lundi 26 et mardi 27 septembre rappellant que toutes manifestations sur les voies publiques que étaient interdites, la population n'a pas voulu l'entendre de cette voix.
Toutes les activités sont bel et bien perturbées dans toute la ville. Toutes les écoles ont renvoyé les élèves à la maison pour les mettre en sécurité face aux éventuelles manifs improvisées.
La tension est montée à Ndosho, Majengo, Katoyi et Buhene. Des coups de feu ont été entendus pendant plusieurs heures dans la matinée. La police a tenté de dissuader les manifestants qui essayent de barricader la route avec des pierres, pneus et autres objets pour empêcher la circulation.
Des dispositifs policiers et militaires sont visibles dans certains points chauds de la ville de Goma pour tenter de décanter la situation.
A noter que le bureau de coordination de la société civile du Nord-Kivu accompagné des mouvements citoyens avaient appelé lundi et mardi à deux journées ville morte pour protester contre l'occupation de Bunagana par le M23, le silence du gouvernement et la complicité de la communauté internationale.
Gloire Balolage depuis Goma
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