Société

Depuis la semaine passée, les embouteillages monstres sont signalés à Bitabe et à Pascal à Masina, comme à la vielle époque où les sauts de mouton n'étaient pas encore construits et cela à cause des séparateurs intermédiaires désormais ininterrompus entre Bitabe et Pascal. 

La construction des sauts de mouton avait déjà résolu le problème d' embouteillages dans ces deux endroits. Si le séparateur médian est quasi ininterrompu sur le boulevard Lumumba,  celui compris entre Bitabe et Pascal semble être  plus haut que le reste . Cela complique les piétons de travailler le boulevard à Pascal où la passerelle vient d'être officiellement fermée à cause de son état de délabrement très avancé. 

Construis avec discontinuité vers l'école Karay, la rivière Nsanga et l'arrêt BKTEF(!),  les séparateurs intermédiaires sont désormais ininterrompus, ces trois points ayant été reliés. cela crée des embouteillages monstrueux qui avaient d'abord commencé sur les deux premières " bandes" avant, par la suite, de s'étendre sur toute la chaussée. 

Dès que l'on prend les deux premières bandes à partir de Bitabe ou Pascal, en sens opposé, il n'y aucune possibilité de revenir aux troisième et quatrième bandes " clôturées" sans discontinuité passant par ailleurs au dessus des sauts de mouton. 

Cela a pour conséquence la surexploitation des 3 ème et 4 ème bandes sans discontinuité avec obligation d'embarquement et débarquement à Karay et à Pascal. Et comme il fallait s'y attendre, la circulation n'est plus fluide , depuis la semaine passée, sur ce tronçon, surtout entre Bitabe et Pascal à cause de ces séparateurs intermédiaires désormais reliés, sans discontinuité. 

" L'on se demande si les gens qui ont fait cela ont réellement réfléchi. C'est de la gribouille ça. Ils construisent inutilement des séparateurs intermédiaires ininterrompus pensant qu'on leur laissera les 3 e et 4 e bandes, ils se sont trompés. Voilà la conséquence. Les sauts de mouton sont devenus inutiles, car les problèmes d'embouteillages déjà résolus reviennent avec force à cause de la malédiction du savoir des ingénieurs congolais hautement envoûtés par les connaissances faisant fi de nos habitudes. Pourquoi ont-ils relié les séparateurs intermédiaires à Karay, Nsanga et BKTEF ? Même les piétons, après la fermeture de la passerelle de Pascal souffrent déjà pour traverser. Encore que le séparateur central est quasi infranchissable à cause de son hauteur", s'est indigné Nico Boo , conducteur de taxi.

Sur place, les voies se lèvent et appellent à la discontinuité des séparateurs intermédiaires comme ils l'ont toujours été depuis que les sauts de mouton ont été construits.

De l'aéroport international de Ndjili jusqu'au centre ville, pendant les heures de pointe, il faut désormais faire face aux embouteillages de Pascal, Bitabe, Kimbuta, Abattoir et ceux de Limete devenus chroniques depuis la réhabilitation accélérée de plusieurs rues ayant créé de multiples intersections ( 14 ème Rue, 13 ème Rue, 12 ème Rue, 10 ème Rue, 7 ème Rue sont des intersections stressantes chaque jour, le matin surtout).

Saint Yannick