Politique

Le bureau politique du parti politique "Force d'Avenir du Congo" (FAC) a tenu une réunion le 16 octobre à Kinshasa au cours de laquelle il a noté avec regret la persistance des tentatives d'instabilisation du territoire de la RDC avec l'occupation de Bunagana pendant plus de 125 jours par les terroristes du M-23 qu'il accuse d'être soutenus par le Rwanda avec la facilitation de l'Ouganda. La FAC regrette aussi l'insécurité grandissante dans la localité de Kwamouth, chef-lieu du territoire de la province du Maï-Ndombe et l'activisme meurtrier des autres groupes armés dont les FDLR, ADF, CODECO et bien d'autres groupes armés qui sèment la terreur et la désolation dans la population rd-congolaise.

Au cours de la même réunion, ce parti politique cher à Herman Mbuwa a discuté autour de la situation politique. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour la tenue effective des élections libres, démocratiques et transparentes en 2023. Ce parti politique a appelé la commission électorale nationale indépendante (CENI) à publier le calendrier électoral. Par ailleurs, ce parti politique, a critiqué la gouvernance politique de l'Union Sacrée, disant qu'il a constaté de plus en plus de désengagement de la trajectoire de sa vision édictée par le Chef de l'État Félix Tshisekedi qui avait priorisé la population avant tout le calcul de positionnement et survie politique.

Pour la Force d'Avenir du Congo (FAC), il faut reconsidérer le fonctionnement de la plateforme Cap pour le Changement (CACH) en tant que matrice assise du régime Tshisekedi. Sur ce, il préconise la mise en place d'un comité de suivi et de révision de l'accord CACH comme étant le cadre politique par excellence où les orientations et options politiques seront levées en vue de permettre une meilleure gouvernance susceptible de réajuster les intérêts de la population au centre d'un pouvoir de la gouvernance politique ayant combattu pour l'acquérir.

La Force d'Avenir du Congo s'est dite convaincue que les Congolais ont la capacité de se dépasser en mettant leurs intérêts de côté, pour regarder dans la même direction où la paix, la stabilité et le bien-être communautaire sont garantis. Occasion pour ce parti d'appeler à une large adhésion de "nos concitoyens" aux grandes idées dans le plan de sortie de crise proposé par Vital Kamerhe.

Joël Wetshi