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Politique

RDC : Félix Tshisekedi appelé à donner un coup de balai à la territoriale et à la PNC



La territoriale et la Police Nationale Congolaise peinent à recevoir un coup de balai du  Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi .

Plusieurs voix se lèvent pour appeler le Chef de l'Etat à donner une nouvelle impulsion dans la marche de la Police Nationale Congolaise et la territoriale. 

Nécessité d'un souffle nouveau à la PNC !

Aucun coup de pioche à la PNC depuis l'élection de Félix Tshisekedi, excepté les nominations intervenues dans le cadre de l'État de siège. Pourtant plusieurs faits plaident pour un remaniement en profondeur au sein de la PNC.

A Kinshasa, la PNC peine à porter une solution adéquate au phénomène Kuluna et l'on ne sent pas une détermination dans ce sens. Pire encore, l'on se plaint de manque de plaignants chaque fois que l'on arrête un " Kuluna" alors que la PNC, dans chaque commune, est censée avoir un fichier de ces bandits connus de tous. Il y a donc lieu de s'interroger sur l'efficacité de son versant non apparent. 

Les chefs des commissariats, sous- commissariats et leurs hommes sont devenus des chefs coutumiers. On les voit depuis plus de quatre ou cinq ans dans les mêmes sous- commissariats. Et chaque fois qu'on recourt à eux pour exercer leur travail, ils ont toujours crié au manque d'effectifs. 

Comment peut-on continuer à se plaindre du manque d'effectifs alors que les policiers sont les gens qui se promènent le plus à Kinshasa, en tenue civile ? On les voit à bord de tous les bus et mini-bus brandir leurs cartes pour ne pas payer leurs titres de transport. Selon le service de contrôle de Transco, l'on transporte, au moins dix policiers en tenue civile par course pour chaque bus. Où vont-ils ? Qui les contrôle ? Par où est passée la police de police ? 

Dans tous les carrefours de Kinshasa tels que Victoire, Pascal, Matadi Kibala, Kintambo Magazin, UPN, Ront- point Ngaba et consorts, le vol à la tire et la chasse des perruques pour femme prospèrent sous l'œil fainéant, à la lisière même de la complicité, de la PNC. 

La Police de Circulation Routière ( PCR) est autre casse-tête pour les Kinois qui assistent à des pratiques révoltantes telles que des interpellations inutiles, le copinage entre les conducteurs et la PCR, le manque d'autorité des agents de la PCR et consorts.

Que dire de la régulation des motos qui roulent dans tous les sens et partout, même sur les trottoirs ? Que dire de la pollution sonore ? 

De plus en plus, les fumeurs de chanvre ne se gênent plus et ne craignent plus rien. On tend vers la rationalisation de la consommation d'un "truc" interdit dans le Code pénal. 

La territoriale, levain du changement !

A ce moment où l'on tient au programme de développement de 145 territoires, il faut faire souffler un vent nouveau dans la gestion de ces territoires. Il se pose manifestement un problème de compétences, de management dans la gestion de ces entités. Si à l'intérieur du pays, la gestion des conflits fonciers nécessite une grande réflexion sur les profils des administrateurs des territoires , à Kinshasa il y a pratiquement un sérieux problème de volonté politique. 

Les communes donnent l'impression d'inexister en existant. Des effectifs pléthoriques pour un travail ridicule.  Dans plusieurs communes, certains bureaux manquent de tout alors que les bourgmestres ne peinent pas à s'acheter au moins une parcelle. 

Le service de l'état civil ne fonctionne presque pas. Il n'y a aucun recensement administratif. On délivre des certificats de bonne vie et mœurs même aux criminels et consorts. D'ailleurs dès que l' on franchit le perron d'un bureau, l'on se précipite à sa rencontre puisqu'il y a une " coop" à faire. 

Le service d'hygiène, malgré l'effectif pléthorique dans chaque commune, ne fait presque rien à telle enseigne qu'il y a des parcelles sans latrines, des gargotes fonctionnant dans des conditions intolérables sur le plan hygiénique.  

Dans plusieurs marchés publics tels que Bumbu ( communément appelé marche Selembao), UPN, Matadi Kibala, Gambela et toutes ses extensions, Pascal (...), l'on voit des légumes, par exemple, exposées et vendues dans des conditions qui laissent à désirer. 

Dans bien des communes, s'acheter un pain sain est un sacré défi, car exposé à la chorale des mouches comme si c'étaient des biens à éplucher. 

Il n'y a aucun effort d'aider la République et tous les bourgmestres sont foncièrement incompétents. Il y a des choses pour lesquelles le changement ne nécessite pas un gros budget, la simple volonté politique étant suffisante. Ils peinent à faire travailler les multiples fonctionnaires pourtant payés par le Trésor Public à telle enseigne qu'il y en a qui ne vont au travail qu'une fois par semaine. 

Impérieuse nécessité donc de faire souffler un nouveau vent dans ces deux domaines avec des consignes bien précises.  

Topdirect




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