Politique

Dans une communication faite ce lundi 29 Novembre , le président de l'ECIDE, Martin Fayulu Madidi a exprimé son soutien à l'idée des religieux catholiques de descendre dans la rue ce 04 décembre pour dire non à l'agression Rwandaise en RDC et la balkanisation du Congo.

"(...) Je demande à toutes et à tous de répondre massivement à l'appel de l'église catholique de marcher, dans tous les diocèses de la République, ce 04 décembre 2022 contre la balkanisation de notre pays ", a déclaré Martin Fayulu.

Par ailleurs, il exhorte les jeunes congolais de 26 provinces et ceux de la diaspora à s'approprier le combat qui vise la restauration de la paix dans l'est de la RDC.

 Martin Fayalu invite et encourage la jeunesse à organiser des manifestations publiques, peu importe les lieux,  afin de faire entendre sa voix dans le processus d'un retour à la paix durable et de la conservation de la souveraineté nationale.

En réponse aux résolutions du mini- sommet de la communauté des pays d'Afrique de l'est (EAC) tenu à Luanda en Angola le 23 Novembre dernier, le président de l'ECIDE, Martin Fayulu Madid craint que le pays de Lumumba perde sa souveraineté sur l'ensemble des territoires menacés et  qui sont sous contrôle du M23

"En effet, le communiqué signé lors du mini- sommet de Luanda et les propos tenus ce lundi 28 Novembre 2022 à Nairobi par le président Burundais constituent des preuves de la balkanisation de la RDC. Les engagements pris à Luanda permettent aux Rwandais du M23 d'une part, de se replier sur nos villages situés au pied du mont Sabinyo, dans le parc national de Virunga, et d'autre part, aux troupes de l'Ouganda, du Burundi et du Kenya de s'installer définitivement dans nos zones jadis occupées par le M23, sous le label des forces de la communauté d'Afrique de l'Est ", a déclaré le Président de l'ECIDE.

Aux artistes musiciens, Martin Fayulu demande à ce qu'ils fassent connaître au monde entier la souffrance de leurs frères et sœurs, parents victimes des guerres et de l'insécurité.

" C'est le défi de notre génération et nous avons le devoir sacré de le relever, en remportant la victoire sur nos agresseurs ", a-t-il déclaré.

Josué Nsema