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Politique

Richard Mpinda à Claudel Lubaya sur les propos de Ndayishimiye : " notre souveraineté n'est pas mise en cause, car le souverain primaire a prévu cette éventualité "



Avocat et cadre de l'UDPS, Richard Mpinda, Réagissant ce jeudi 01 Décembre, à la réflexion du député national Claudel Lubaya qui pense qu'il y a un manque de rationalité dans l'exposé de ce dernier.

Le lundi 28 Novembre dernier, à Nairobi dans le cadre du troisième round du dialogue entre le gouvernement congolais et les groupes armés locaux qui écument l'EST de la RDC, le Président Burundais Evariste Ndayishimiye, s'adressant aux Mai Mai, avait déclaré que la force régionale les assistera jusqu'à ce que la RDC se constitue une armée et une police qui soient capables de sécuriser tout le monde.

Réagissant à ces propos le mercredi 30 Novembre dernier, Claudel Lubaya, Président de l'UDA originelle et député national avait écrit,  entre autres :"(...), la déclaration médiatisée et du reste solennelle de ce Chef d'Etat burundais remet subtilement en cause la souveraineté de la RDC en tant qu'Etat indépendant, la légitimité de ses institutions ainsi que la capacité de ses dirigeants".

Richard Mpinda ne semble pas être d'accord avec lui. 

"La souveraineté est le pourvoi d’exercer le pouvoir public qui est réservé au seul peuple, par délégation aux élus.  Cependant, certains ignorent ou font semblant d’ignorer pour des raisons de positionnement du buzz et surtout à la quête d’un envoûtement politique des populations pour s’assurer un électorat aux élections prochaines que la constitution en son article 207, évoque l’abondance partielle de la souveraineté", s'est- il indigné.

Et de renchérir :"  Dans cet exposé, mon aîné André Claudel LUBAYA se trompe éperdument, car le souverain primaire a prévu que les armées de la communauté régionale, comme sous régionale puissent nous aider". 

Curieusement, a-t-il poursuivi, André Claudel LUBAYA,  fait semblant d'ignorer que depuis une vingtaine d’années,  nous sommes assistés par les troupes de l’ONU ,la monusco. 

 "Je suis curieux de ce manque de rationalité dans sa réflexion, chose qu’il n’avait jamais fait montre. Nous sommes assistés par les troupes de l'ONU à travers la Monusco, mais il n'a jamais trouvé d'inconvénients, une prétendue humiliation ou une quelconque perte de souveraineté. C'est dans seulement à travers l'EAC qu'on va perdre notre souveraineté ?", s'est-il interrogé.

La vérité , qui est malheureusement une pillule amère, a-t-il insisté,  est que nous avons une armée infiltrée et une République sous embargo.  Quoi de plus normal, au nom de la communauté des États de l’Afrique de l’Est  qu'on nous  vienne en aide, en combattant à nos côtés pendant que nous nous constituons une armée forte. 

"Lorsque les armes française, américaine anglaise et autres occidentales font les mêmes déclarations, je ne l’ai jamais vu poser une pareille prétention", a-t-il déclaré.

Pour lui, " l' Africain doit apprendre à développer la fibre patriotique pour le bien-être de notre communauté et

 l'Africain doit privilégier les solutions africaines et non celles d’importation occidentale".

Saint Yannick




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