Société

L'avenue 2 ème République allant de Dokolo à Ndjili jusqu'au cimetière de Kimbanseke en passant par l'ancienne maison communale de la même commune est en état de délabrement très avancé.

Les habitants des quartiers Kimfuta, Mosengo, Mpanga en payent le prix et disent souffrir terriblement. 

Les véhicules n'ont plus accès là-bas. Les rares engins qui prennent le risque d'y aller s'en sortent avec beaucoup de problèmes.

"Nous souffrons terriblement ici. J'habite vers l'hôpital Kimbanguiste. Pour aller vers le cimetière, c'est un casse-tête. Il en est de même pour sortir d'ici et aller vers le centre-ville ou ailleurs. Il n'y a pas de route. Il faut marcher jusqu'à Dokolo et c'est vraiment pénible", nous déclaré un habitant trouvé à quelques encablures de l'hôpital Général Kimbanguiste.

Transco a d'ors et déjà écourté son exploitation. La ligne 18 qui va de Kimbanseke (cimetière) à Zando  se limite désormais à Ndjili,  Sainte Thérèse. 

"Rien que pour sortir sur le Boulevard Lumumba, il nous faut minimum 2000 FC, les heures de pointe alors que quand la route était pratiquable, nous allions à Zando par Transco avec 500 FC, seulement", a regretté Ivette Maku, habitant le quartier Mosengo.

"Nous sommes devenus le cadet de soucis de l'hôtel de ville depuis que la maison communale a été délocalisée à Kingasani. Si le bourgmestre devrait venir ici régulièrement, il aurait déjà eu à plaider pour la réhabilitation de cette avenue qui, désormais, enclave plusieurs quartiers ", a fait observer Osée Kanku, habitant le quartier Kimfuta.

Le phénomène Kuluna aussi fleurit et la mobilité des forces de l'ordre est mise à rude épreuve, car même les motos peinent à pratiquer cette route . 

"Depuis bientôt plus d'un an, nous ne cessons de lancer de cris plaintifs. Nous souffrons. Kimbanseke est la commune la plus populaire et nos quartiers sont bondés de gens. Ici, c'est l'avenue de la 2 ème République  qui nous désenclave.  Il faut nous aider. A deux ou trois reprises, on vient jeter du sable, caillasses et consorts puis (...) plus rien. Il faut nous aider", a décrit Simon Ngunza, un autre habitant de cette commune.

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