Dans une correspondance adressée au Premier ministre Sama Lukonde, le mercredi 22 Février dernier, l'ONG des droits de l'homme "Amnesty International France" appelle le Premier ministre congolais à procéder immédiatement à la protection d'Adolphe Muzito.
"J'appelle votre esprit d'écoute et de collaboration à procéder immédiatement à la protection et la sécurisation de l'opposant Adolphe Muzito, membre du Présidium de Lamuka et Président du parti politique Nouvel Elan . Il serait mieux de laisser ce dernier tenir ses activités sans interférence de vos services", lit-on dans cette correspondance.
Amnesty International promet de tenir le Premier Ministre Sama Lukonde pour " responsable des violations des droits humains et libertés politiques dans la ville de Kikwit, province de Kwilu et un dossier sera ouvert à cet effet ".
"Amnesty International se trouve dans l'obligation de diligenter une enquête pour déterminer les responsabilités. Cependant, si les meetings des opposants sont empêchés, ce qu'il y a un sérieux problème de la mise en application des droits de l'État de droit ", a noté Amnesty International.
Pour rappel, Adolphe Muzito devrait tenir une conférence - débat qu'il appelle " Université populaire" avec les intellectuels et la société civile de Kikwit. Le maire de cette ville a interdit cette manifestation et le mercredi 22 Février, selon Amnesty International , " un important dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs endroits de la ville de Kikwit et (...) et surtout à la proximité de l'université" où devrait avoir lieu cette activité . Cela porte à croire, selon cette ONG, qu'il y a eu une décision du Premier Ministre visant à museler Adolphe Muzito .
Tebo Dia Mase
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