Député national, PCA des LMC, Président du parti politique CCU, Lambert Mende demeure un phénomène médiatique comme en témoigne sa récente interview, qui enflamme les réseaux sociaux, avec un confrère de l'émission " A vous la Parole" sur Bosolo na politik TV.
Pendant quelques minutes, le célèbre Lambert Mende a été interviewé sur la Loi Tshiani et le cardinal Fridolin Ambongo qui en avait commenté lors de son homélie de Pâques a été indirectement éclaboussé.
Pour Lambert Mende Omalanga, "la Loi Tshiani n'a rien avoir avec la congolité".
"Ceux qui s'opposent à cette proposition de Loi, pour des raisons propres à eux, veulent faire un jumelage frauduleux avec ce qui s'était passé en Côte d'Ivoire où l'on n'avait dénié la nationalité ivoirienne à certaines personnalités politiques. La Loi Tshiani ne dénie la nationalité congolaise à personne", a-t-il expliqué.
Une Sainte Gifle au Cardinal Fridolin Ambongo qui avait, lors de son homélie susmentionnée, comparé cette loi à ce qui s'était en Cote d'ivoire.
"Ce n'est pas une loi sur la Congolité. C'est une mauvaise approche sémantique (...). C'est plutôt une loi de verrouillage de l'accès à certains postes de souveraineté", a-t-il répondu.
"Cette proposition de loi consiste tout simplement à réserver certaines fonctions régaliennes, dites de souveraineté, à certaines personnes à loyauté non partagée et cela compte tenu surtout de ce qui se passe à l'EST de la République", a-t-il insisté.
Et de poursuivre :" la fonction présidentielle mérite d'être protégée comme elle l'est aussi aux USA, par exemple".
Sur les agitations supposées et constatées surtout au Katanga, Lambert Mende pense qu'il s'agit d'un amateurisme politique, car au Katanga il y a à la fois des gens qui soutiennent cette proposition de loi et ceux qui s'y opposent. Ce n'est donc pas bien, pense-t-il, d'intimider la République. " Personne n'est propriétaire des Katangais et du Katanga", a-t-il signifié.
Lambert Mende a, par ailleurs, dénoncé la dynamique qui consiste à empêcher un parlement légitime à délibérer sur une matière relevant de ses attributions. Il a donc fustigé des balais diplomatiques et d'autres initiatives du genre visant à contraindre le parlement à ne pas débattre sur cette question.
"Personnellement, j'ai tendance à soutenir cette idée qu'il faut protéger certaines fonctions régaliennes(...), a-t-il déclaré.
Saint Yannick
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