Le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela a, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale pour le soutien aux victimes de la torture célébrée le 26 juin de chaque année, lancé une mise en garde sévère contre les officiels militaires et policiers qui versent dans cette pratique.
Albert Fabrice Puela a rappelé que cette infraction est punissable par la loi congolaise.
« Nous appelons tous ceux qui ont un certain pouvoir, une certaine parcelle d’autorité à ne pas en abuser. Quiconque détient, nous l’avons suivi les agents publics de l’État qui se permettent de torturer directement ou indirectement, seront poursuivis pour ces actes de torture. Nous avons énuméré certains cas et nous saluons la clairvoyance et la diligence de la justice militaire qui ne tarit pas de célérité pour réprimer et mettre hors d’état de nuire les officiers militaires qui s’illustrent dans ces actes de torture », a-t-il dit
Il invite les victimes à dénoncer ces actes.
« Les policiers qui se permettent de torturer des pauvres citoyens qui pourtant sont présumés être des innocents, il est important qu’ils sachent que la torture est sévèrement punie, et, en ce jour où nous le rappelons, il est bon que, quiconque aurait appris ou serait même victime d’un acte de torture qu’il puisse le dénoncer devant les instances judiciaires pour que nous puissions justement proscrire cette pratique qu’est la torture », a-t-il renchéri
Rappelons que cette journée a été instaurée par les Nations Unies dans le but d'éliminer totalement la torture et d'assurer l'application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
La rédaction
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