Politique

Cadre du MDVC, Chanty Shako Oky, a, dans une interview nous accordée, ce vendredi 30 Juin, dénoncé la manière de faire du Président de la CENI qui veut résumer l'opposition aux seuls contestataires de son bureau qui sont le Groupe de Lubumbashi qu'il a reçu ce vendredi 30 Juin. 

"Il n'est pas inutile de faire observer que le président de la CENI, Monsieur Denis Kadima n'a invité que les opposants ou mieux certains opposants qui critiquent et contestent son bureau. Il doit savoir que l'opposition n'a pas de porte-parole et elle est plurielle. Le Groupe formé à Lubumbashi ne nous représente pas. Chaque parti politique a ses principes et son idéologie. Quand les partis politiques trouvent des ressemblances sur leurs idéologies, ils se regroupent en plateformes politiques comme le Groupe de Lubumbashi. Donc, il n'est pas question que nous puissions cautionner certains défauts du langage disant qu'on a reçu l'opposition. Non. C'est une partie de l'opposition que nous respectons, mais qui représente personne d'autres à en dehors de leurs propres partis politiques", a-t-il circonscrit. 

Revenant sur la déclaration de ses pairs de l' opposition, Chanty Shako note :" Ce qui est curieux, ce qu'ils ont été reçus par le bureau de la CENI qu'ils contestent et celui-ci semble les avoir bien gérés après qu'ils l'ont légitimé en quelque sorte. Ils ont posé certaines observations que nous partageons par ailleurs notamment sur le fichier électoral, mais la CENI semble être de marbre dessus en disant que l'audit a déjà été fait et il ne serait pas question de faire marche arrière".

Et de poursuivre :" le MDVC ira bel et bien aux élections bien que nous ayons un certain nombre d'inquiétudes.  Certes, l'arbitre qu'est la CENI n'inspire pas une confiance absolue, mais nous irons quand même. La CENI a tout intérêt d'approcher toutes les parties prenantes au processus électoral afin de créer une certaine confiance ".

Toutefois, a-t-il ajouté, nous en appelons à la responsabilité de la CENI pour nous épargner des aventures de 2015 où les gens avaient déposé leurs candidatures pour des élections fictives. 

Propos recueillis par Saint Yannick