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Dans une mise au point faite le mardi 18 Juillet dernier, quelques heures après les troubles  qui ont eu à l'UPN, le Comité de Gestion de l'UPN informe avoir été contraint de solliciter l'intervention de la PNC pour calmer la situation.

La situation était tendue à l'Université Pédagogique Nationale (UPN) depuis la matinée du mardi 18 juillet. Les étudiants ont fait preuve des violences en se livrant  à des actes de vandalisme et des troubles à l'ordre public, à dessein,  pour exprimer leur mécontentement au problème du taux d'échange dans l'affaire de frais académiques.

 Le comité de gestion de l'UPN a, dans une mise au point, fustigé ce degré de violence. 

"Rien ne justifie ce degré de violence, même pas la fameuse rumeur par le taux répandu sur la toile. Les étudiants paient leurs frais académiques depuis le 01 juin 2023, date à laquelle l'annonce a été faite et ce, au taux de la banque centrale de commun accord avec les représentants" a fait remarqué le comité de gestion de l'UPN.

 Surpris par ce spectacle de la part des étudiants, le comité de gestion s'est mobilisé en compagnie des services pour les approcher afin de s'enquérir de leurs revendications et par conséquent trouver des solutions.

"Malheureusement ces individus ont catégoriquement refusé toute sorte de négociation. Ils ont par contre attaqué tous les services de l'université, y compris qui passaient bonnement leurs examens de la session semestrielle" , note-t-il.

Sollicitant l'intervention de la PNC qui est parvenue à mettre fin à ce désordre, ce comité de gestion a dressé un bilan provisoire.  

"Plusieurs dégâts matériels ,  quatre blessés dont un enseignant. Il faut noter parmi les dégâts matériels deux véhicules incendiés (le bus de l'université et la voiture d'un enseignant), plusieurs autres, véhicules caillassés, destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier l'insuffisance de locaux  en construction et rénovation, saccage de rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale , de l'amphithéâtre K2, de bâtiment abritant les laboratoires (physique, biologique et médecine) et des quelques bureaux facultaires", indique-t-il.

A noter que plusieurs étudiants et non étudiants auraient été arrêtés et les services de sécurité seraient sur les traces des autres bandits  afin de les neutraliser.

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