Les criminels communément appelés, peut-être par euphémisme, Kuluna sèment mort et désolation à Kinshasa avec un désintéressement très inquiétant des pouvoirs publics.  

Ces jeunes gens opèrent en bandes organisées munis des machettes et consorts.

L' administration Félix Tshisekedi peine à éradiquer le banditisme urbain qui bat son plein dans plusieurs quartiers de Kinshasa. 

A Makala, c'est l'enfer. Ces jeunes gens se comportent en conquistadors et se permettent tout. Ils ont même fermé depuis plusieurs mois l'accès via  Libulu Kinsala à Selembao à plusieurs catégories de personnes.

A Selembao, de l'avenue Landu en pleine construction pour désenclaver le quartier Camp Luka jusqu'à Sanatorium,  ces bandits donnent du fil à retordre aux policiers qui ne font que tirer en l'air pour les disperser.

A Masina et Kimbanseke, plusieurs quartiers sont devenus très dangereux à cause de ces criminels contre lesquels l'État  semble impuissant.

Dans la commune de Bumbu, outre le foisonnement des groupes de ces criminels et de nombreux actes criminels enregistrés  dans plusieurs quartiers, le quartier Matadi sur les " directions" Dalles et Birmanie est devenu le centre névralgique où ils se battent, volent, pillent régulièrement. 

Kaniama Kasese, un cautère sur une jambe de bois

Au début de son pouvoir, le Président Félix Tshisekedi avait tenté une politique de réinsertion sociale de ces bandits qu'on envoyait au service national Kaniama Kasese . Malheureusement, cela n'a pas produit un effet dissuasif à cause, en partie, de la mauvaise communication autour de cette politique qui tenait à montrer tous ces bandits dans les bonnes conditions comme si l'on payait une prime aux criminels.

Certaines voix s'étaient également levées pour solliciter des procès judiciaires contre ces criminels de telle sorte que ceux envoyés au Service National y aillent comme des condamnés aux travaux forcés.

Aujourd'hui, l'Union sacrée n'en parle plus puisque cette politique a accouché d'une souris, naine. 

Le VPM de l'intérieur et sécurité, Peter Kazadi avait promis la traque de ces voyous par l'armée et la PNC, mais jusque-là on ne voit rien. 

Au quartier Pigeon communément appelé Lalou dans le prolongement de Drève de Selembao, plusieurs habitations ont été abandonnées. Les gens ont fui des Kuluna devenus des célèbres garçons  à qui il ne faut rien refuser. 

Cette solution de Maître Socrate

Présenté comme un avocat et professeur de Droit dans plusieurs universités, Me Socrate avait, au cours d'une de ces innombrables sur  Bosolo na politik TV, proposé qu'on puisse modifier le Code Pénal pour une bonne prise en charge du Kuluna. Pour lui, le Kuluna doit être désigné comme un acte terroriste assorti d'une lourde peine ( pourquoi pas la peine capitale) pour tenter de bien réguler la société qui va tout droit dans l'abîme. 

Que dira l'union sacrée aux Kinois sur la sécurité lors de la prochaine campagne électorale? 

Tebo Dia Mase