Bientôt un mois depuis le plaidoyer de l'ONG des Droits de l'homme Association congolaise pour l'Accès à la Justice ( Acaj) émis le 24 Août dernier dans lequel elle avait appelé le directeur général du BCECO à payer les décomptes finals des agents en rupture de contrat depuis les mois de Juin 2022 à Mars 2023.
Le 24 Août dernier, l'Acaj écrivait :" L' Acaj a reçu les doléances d'un groupe d'agents du BCECO au sujet des circonstances ayant conduit à la rupture de leurs contrats de travail ainsi qu'on non- paiement de leurs décomptes finals".
Toutes les démarches légales que ces travailleurs ont effectuées auprès du directeur général du BCECO n'ont pas abouti alors qu'ils font face à d'énormes difficultés de vie.
"C'est un plaidoyer pour inciter le Directeur général du BCECO à traiter avec humanisme ces agents qui ont servi pendant longtemps et qu'on leur paie leurs indemnités de sortie. En droit congolais, on ne peut pas être consultant pendant des dizaines d'années. En fait, un CDD qui est renouvelé pendant une dizaine d'années devient automatiquement un CDI .C'est une question d'équité et de justice", a déclaré un avocat de l'une des victimes qui a , par ailleurs, dénoncé le sabotage des principes élémentaires d'un Etat de Droit.
"Nous sommes au total 15 travailleurs pris en étau par le directeur général du BCECO qui tient à sa manière de ridiculiser et contredire le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui se bat becs et ongles, dans un credo propre à l'UDPS, pour l'établissement d'un Etat de Droit", s'est indigné une victime.
Tebo Dia Mase
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