Le Bureau central de coordination ( BCECO) a rejeté les recommandations de l'ACAJ, une ONG des Droits de l'homme qui lui a demandé de régler à l'amiable les décomptes finals des 14 agents qu'il a licenciés entre Juin 2022 et Mars 2023.
Dans sa réponse, le BCECO a contesté la légitimité de l'ACAJ à initier une telle démarche qu'il considère par ailleurs comme une ingérence. La réponse de l'Acaj est un coup de massue pédagogique et juridique.
"Pour votre gouverne, l'article 37 de la Constitution de RDC dispose que les pouvoirs publics collaborent avec les associations qui contribuent au développement social, économique, intellectuel, moral et spirituel des populations et à l'éducation des citoyens. Et la démarche de l'Acaj s'insère parfaitement dans ces prescrits constitutionnels relayés par ses missions statutaires", lit-on dans sa réponse du 06 Septembre dernier.
L' ACAJ rappelle au BCECO qu'elle n'a nullement la prétention d'être un arbitre, encore moins de se substituer au juge du travail matériellement compétent et qui a déjà été saisi par ailleurs.
L' ACAJ précise que sa démarche est entreprise dans un esprit constructif et impartial en vue de favoriser une résolution pacifique du conflit et la préservation de la paix sociale au sein de l'institution BCECO..
En outre, ces observations et et suggestions basées sur le droit et l'équité ont le mérite de vouloir éviter à toutes les parties des longues procédures judiciaires pouvant impacter leurs ressources financières.
Du côté des victimes , elles continuent à s'étonner du manque de considération et de l'esprit de l'inhumanisme dont fait preuve le directeur général du BCECO dans cette affaire qui, somme toute, s'érige comme un déni public du Droit dans un Etat dit de Droit.
Tebo Dia Mase
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