Politique

Martin Fayulu, l'homme qui avait raflé la deuxième place à la présidentielle de 2018 a manqué le courage d'annoncer ouvertement qu'il va déposer sa candidature avant la fermeture des BRTC. Il a annoncé avec pompe qu'il va s'adresser à la population congolaise et il l'a fait ce lundi 25 septembre comme prévu. Pendant que des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux affirment qu'il va incessamment déposer sa candidature pour la présidentielle, il a lui-même passé outre cette question.

Malgré le flou entretenu sur la question de la présidentielle, Martin Fayulu veut visiblement retrousser ses

manches pour batailler avec les autres

candidats présidents de la république. En scrutant son adresse de ce lundi 25 septembre, tout analyste clairvoyant peut comprendre que l'homme de la vérité des urnes est à un pas du rétropédalage comme d'ailleurs en 2018 concernant la machine à voter.  

Celui qui va certainement rivaliser avec Felix Tshisekedi aux côtés des autres candidats bien sûr, s'est adressé aux  congolais notamment sur les élections.

" Congolaises et congolais, surtout ne minimisons pas les enjeux des élections constitutionnellement prévues pour la fin de cette année 2023. Toutes les stratégies que développent Félix Tshisekedi et ses acolytes n'ont en réalité qu'un seul but: vider de son sens cette expression qui hante leurs consciences depuis 2018, à savoir , la vérité des urnes", a-t-il précisé avant de rappeler l'engouement des chefs des confessions religieuses, particulièrement la CENCO l'ECC sur l'audit externe du fichier électoral.

"Les chefs des confessions religieuses et particulièrement la CENCO ainsi que les autorités de l'église du Christ au Congo ont compris que ce qui couve dans notre pays, c'est un chaos général aux conséquences apocalyptiques. Ils ont demandé l'audit externe du fichier électoral, ils ont proposé l'audit citoyen du fichier électoral et ils appellent à l'inclusivité du processus électoral, à la proclamation des résultats bureau par bureau afin de rectifier les erreurs du passé et consolider la jeune démocratie congolaise".

Si par mérite, miracle ou magie Martin Fayulu gagne la présidentielle de décembre prochain, il sera obligé de chercher la majorité parlementaire car il n'aura même pas un député. Rejetant le processus électoral en exigeant l'audit externe du fichier électoral, le président de l'ECiDé avait refusé de déposer les dossiers de ses candidats députés nationaux et provinciaux.

Israël Mboma