Le candidat le plus jeune à l'élection présidentielle prévue le 20 Décembre prochain, Me Constant Mutamba, a, dans une communication faite le lundi 16 Octobre dernier, dénoncé et refusé de participer aux travaux de Bruxelles consistant à désigner un candidat commun de l'opposition.
Les opposants contre la réélection de Félix Tshisekedi poursuivent leurs stratégies pour empêcher Félix Tshisekedi à se faire réélire. Une des stratégies mises en place est la désignation d'un candidat commun.
Selon plusieurs candidats de l'opposition, des invitations leur auraient été envoyées pour participer aux travaux prévus à Bruxelles consistant à désigner un candidat commun de l'opposition.
Logique dans son approche, Constant Mutamba qui surfe sur le nationalisme de Lumumba dénonce et refuse une telle entreprise.
"Je dénonce et refuse de m'associer à certains candidats Présidents invités à Bruxelles en vue de la désignation par les occidentaux d'un candidat commun de l'opposition ", a-t-il écrit ajoutant que la RD Congo de Lumumba n'était pas à vendre.
Martin Fayulu est l'un des opposants qui a eu à s'exprimer à ce sujet en pensant qu'il était le seul candidat commun de l'opposition qui soit valable et s'était, sans ambages, attaqué aux candidats Présidents de la République de l' opposition qui ont eu à gérer la chose publique et qui seraient tous des " voleurs".
Faisant partie des candidats Présidents de la République qui n'ont pas encore géré et jouissant d'une bonne moralité, Constant Mutamba pense que l'élection étant une question de souveraineté, la désignation d'un candidat commun de l'opposition ne peut pas avoir lieu ailleurs et se faire parrainer par les occidentaux.
Dans l'opinion publique, l'on s'interroge sur les conséquences de ce " Genève bis" quand on sait déjà que le premier (2018) avait imposé au futur Président élu de réviser le code minier suivant la version lui dictée et de modifier la durée du mandat présidentiel au détriment des prescrits constitutionnels.
Saint Yannick ZAYAKENE
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