Présidentielle 2023 : Une asbl se renseigne sur la situation fiscale de 26 candidats

Alors que la campagne électorale est lancée ce dimanche 19 novembre pour la présidentielle de 20 décembre prochain, l'Asbl "un Congo nouveau pour tous" (CNT) demande à la Direction Générale des Impôts (DGI) et à la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) de clarifier la situation fiscale de 26 candidats dans la course.

Dans une correspondance que le président de cette asbl, Me Baby Akwamba, a adressée aux directeurs généraux de ces deux régies financières, il demande à se renseigner sur la situation car leurs sites internet n'ont pas actualisé les données relatives au paiement des impôts de 26 candidats présidents de la République. 

Pour cette asbl, ceux qui veulent diriger le Congo doivent être des modèles. Il faut d'ailleurs signaler que la démarche s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne de civisme fiscal dénommé "Bakonzi ya boye nde tozoluka" dont l'objectif est d'amener tous ceux qui ont une parcelle d'autorité publique à payer leurs impôts afin de créer l'émulation au sein de la population. 

"Il va sans dire que ces informations permettront à notre population, électrice à ce scrutin, de se faire une idée sur le profil et le modèle du candidat à voter, d'une part, et l'implication du prochain Président de la République à la promotion de la culture fiscale dans notre pays, d'autre part", peut-on lire dans cette correspondance consultée par notre rédaction.

Les impôts visés sont l'impôt foncier, l'impôt sur le revenu locatif, l'impôt sur les véhicules (vignette), la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) et l'impôt professionnel sur les rémunérations du personnel domestique.

Il sied de souligner qu'avant de lancer sa campagne, l'Asbl CNT avait mené une étude sur le civisme fiscal avec l'aide du département de Sociologie de l'Université de Kinshasa. Et il en résultait notamment que plusieurs Congolais refusent de payer l'impôt parce qu'ils estiment que les dirigeants du pays ne le font pas. Dans un tel contexte, il paraît évident que si le Président lui-même paie l'impôt, la population emboîtera le pas. D'où la nécessité pour celle-ci de connaître la situation fiscale de chaque challenger pour opérer le bon choix. 

CNT soutient que le parlement devrait consigner cette exigence fiscale, dans la loi électorale, parmi les conditions pour être candidat. 

Notez que parmi les 26 candidats, il y a le Président de la République en fonction, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. Il y a deux anciens premiers ministres, Augustin Matata et Adolphe Muzito, ainsi qu'un ancien gouverneur de province, Moïse Katumbi. Tous sont appelés à être des modèles pour la population qu'ils veulent diriger.

Casimir MBIYAVANGA 



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