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Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) déplore la non maîtrise d'antenne par les chroniqueurs politiques face à leurs invités, qui versent dans le manquement avec leur accord tacite ou complice. Dans un communiqué signé par son rapporteur Chantal Kanyimbu, rendu public ce jeudi 18 février, le CSAC constate un nombre toujours croissant des manquements et dérapages dans les émissions, magazines d'informations et dans la presse écrite paraissant à Kinshasa.

" Ces manquements résultent de l'effervescence des débats politiques entre les courants politiques en vue d'orienter l'opinion publique en leur faveur ", estime le CSAC par le biais de Chantal Kanyimbu.

Et d'ajouter : "  Les rapports de monitoring du CSAC montrent l'ignorance dans le chef de certains animateurs des émissions des notions élémentaires des règles d'éthique et de déontologie professionnelle, ainsi que de l'irresponsabilité des directeurs des programmes qui semblent ne pas faire le travail de filtre qu'on attend d'eux sur les contenus dérapants ".

Face à cette situation, le CSAC rappellent aux directeurs des programmes que les contenus diffusés sur les médias leur incombe en premier lieu et expose leurs médias à des sanctions.

" En faisant diffuser des productions avec des contenus délictuels, les directeurs des programmes participent ainsi à ces égarements et manquent à leurs charges tout en exposant leurs médias à des sanctions. En effet, la responsabilité des contenus diffusés leur incombe en premier lieu, selon les dispositions légales et les modalités  de l'exercice de la liberté de presse ", conclu le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC).

Joel Wetshi