Les actions menées par le premier Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kasa-Vubu, et ses partisans de l’ABAKO pour l’obtention de l’indépendance du pays auprès de la Belgique en date du 30 juin 1960 ne sont pas à ce jour reconnus à leur juste valeur, a laissé entendre au cours d’une interview, le Secrétaire Général de cette formation politique, Jean Kayinua, à l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance.

Pour cet acteur politique, le parti comme l’ABAKO devrait à ce jour avoir un statut particulier notamment dans la composition du gouvernement pour avoir œuvré à l’obtention de l’indépendance.

« Nous ne croyons pas que Joseph Kasa-Vubu est reconnu à sa juste valeur. Sous d’autres cieux, des partis comme l’ABAKO et le PALU qui ont œuvré pour l’indépendance devraient avoir un statut particulier. On ne pouvait pas se permettre de former un gouvernement au Congo sans penser particulièrement à l’ABAKO qui a eu des victimes pour l’indépendance. Pour la reconnaissance à ces aïeux, aujourd’hui 3 postes au gouvernement sur les 57 membres devraient être réservés à l’ABAKO », a dit le Secrétaire général de l’ABAKO, Jean Kayinua.

Et pour préserver les idéaux du parti, l’ABAKO a, en marge du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, procédé ce samedi 29 juin à la formation des membres du secrétariat général du parti. Une formation conduite par son président général, Pierre Anatole Matusila, et Me. PUATI NGOMA Pingos, 1er vice-président général, de l’ABAKO qui s’est longtemps attelé sur les pratiques d'un gouvernement.

Ce type de formation prouve à suffisance que l’ABAKO n’est pas tombée dans les oubliettes, souligne le secrétaire général de cette formation politique pour qui, toutes les batteries sont mises en marche afin de permettre au parti de Joseph Kasa-vubu de retrouver sa place dans l’élite.

Moder Phanzu