Les deux membres du présidium de la coalition LAMUKA, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont présenté à la communauté universitaire, ce samedi 20 mars, au collège Boboto, leurs propositions sur la réforme de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante.
Le présidium de la coalition LAMUKA propose des réformes axées sur 6 piliers, à savoir :
1. Sur la dépolitisation effective de la CENI : LAMUKA propose que le bureau soit dirigé en majorité par les confessions religieuses et la société civile.
2. Sur la composition et la désignation des membres : Ils proposent 23 personnalités pour diriger la CENI dont 8 religieux, 8 issues de la société civile, 6 venues des forces politiques et 1 rapporteur recruté sur base d'un appel à candidature.
3. Sur le fonctionnement : le présidium de LAMUKA propose 8 commissions permanentes chargées de couvrir toutes les matières et opérations relevant de leurs attributions.
4. Sur la vérité des urnes : Sur ce point, ils proposent que la publication des résultats puisse se faire par circonscription et par bureau de vote avant le traitement des éventuels contentieux électoraux
5. L'autonomie financière et contrôle interne de la CENI : le présidium de LAMUKA veut que le gouvernement verse trimestriellement la dotation réservée à la CENI et au cas où celle-ci n'est pas respectée, le premier ministre doit être interpellé au parlement. Il faudra aussi, disent-ils,que la CENI soit soumise à des audits internes.
6. La sécurité sociale et la liberté syndicale des agents de la CENI : Ils proposent que les agents de cette institution puissent jouir de la liberté d'organisation des syndicats tout en respectant le code du travail et doivent bénéficier de la sécurité sociale.
Au cours de cette activité, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont tenu à rassurer la population qu'ils n'accepteront pas de glissement en 2023 et promettent de marcher ensemble avec le peuple pour exiger la tenue des élections présidentielle et législatives conformément à la constitution du pays.
Joel Wetshi
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