Justice

Opposant farouche à la proposition de loi sur la " congolité ", Jacky Ndala, coordonnateur du parti politique "Ensemble pour la République" et proche de Moïse Katumbi, a écopé de deux ans de prison ferme le soir du mardi 20 juillet. Le tribunal de Kinkole l'a condamné pour " d’incitation à des manquements envers l’autorité publique ".

L'avocat de Jacky Ndala, maître John Padou, a remis en cause la décision du tribunal.

" Pour nous, la source du document est douteuse. La disposition parle de la désobéissance civile à la loi, est–ce que le document de Pululu est une loi ? Non. C’est une proposition. A quelle loi il a fait désobéir ? ... la sentence qui a été prononcée est un mal jugé manifeste. Est–ce qu’il est interdit d’aller au Palais du peuple ? Nous allons user des moyens légaux pour interjeter appel conformément à la loi congolaise ", a-t-il déclaré.

Cette condamnation intervient alors que Jacky Ndala s'oppose farouchement à la loi proposition de loi dite de " congolité " portée par le député national Nsingi Pululu et initiée par l'ancien candidat président, Noël Tshiani. Ladite proposition de loi vise à verrouiller l'accès à certaines hautes fonctions de responsabilité du pays, dont la présidence de la République, aux seuls Congolais de père et de mère.

Jacky Ndala était interpellé dimanche par l'agence nationale de renseignements (ANR) avant d'être transféré au parquet général de Kinshasa Matete lundi.

Joël Wetshi