Politique

Invité d'honneur de l'émission Bosolo na Politik le mercredi 28 Juillet dernier, le Président de la Nouvelle Génération pour l'Emergence du Congo ( NOGEC) s'est dit curieux de savoir la suite que va réserver le Président de la République à l'imbroglio sur la désignation du Président de la CENI après l'épisode similaire de Malonda.

"Je suis curieux de savoir ce que fera le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui avait refusé d' "entériné" le choix de Ronsard Malonda pour un prétendu défaut de consensus. Heureusement que l'histoire s'est répétée et nous sommes, je le répète, curieux d'en savoir plus", a-t-il dit.

Pour ce cadre du Front Commun pour le Congo ( FCC), la NOGEC ne va pas accompagner les plans bien ficelés de l'union sacrée pour les élections de 2023.

" Nous pensons qu'il y a un défaut de consensus sur la désignation du Président de la CENI. l'Eglise catholique et l' ECC en ont fait savoir et nous nous croyons en leur sincérité, raison de plus de notre sit-in dernièrement au centre interdiocésain.  Les plans de l'Union sacrée, assorties de différents scénarios ont été conçus et mis en exécution. Le FCC ne va pas accompagner cette dérive. Il en est de même de la loi sur la CENI où l'union sacrée a sciemment gonflé le quota de la société civile dont on connaît colorée", a-t-il renchéri.

Et de s'adresser aux cadres du FCC :

"Les camarades qui enverront leurs candidatures à la CENI au nom de l'opposition/ FCC engageront leurs propres personnes ou partis et non la plateforme".

Notons que dans une déclaration publiée le mercredi 28 Juillet dernier, le FCC a officiellement boycotté d'envoyer ses délégués à la CENI à cause d'une espèce de dictat qui se passe à l'assemblée nationale dans la fixation des échéances.

Saint Yannick