Société

Dans une lettre adressée, le 17 août dernier aux chefs de l'ECC et de la Cenco, les six confessions religieuses opposées aux catholiques et protestants ont convoqué une réunion , devant poursuivre les débats sur la désignation consensuelle du président de la CENI, à la CIME, snobant ipso facto les installations de la Cenco.

"Conformément à l'article 16 , paragraphe 2 de notre Charte qui dispose :" Les réunions de la plénière sont convoquées par le Président, par le vice-président en cas d'empêchement de ce dernier ou par la majorité de ses membres..", d'une part, faisant d'autre part suite à la lettre du président de l'assemblée nationale (...), nous avons l'honneur de vous convier à prendre part à la plénière de la plateforme convoquée pour ce mercredi 18 Août 2021 à 14 heures", lit-on dans cette lettre.

Les six confessions religieuses opposées à l'ECC et à la Cenco dans la désignation du président de la CENI évoquent trois raisons justifiant le changement de lieu de travail.

"Compte tenu des désagréments vécus lors des réunions précédentes, notamment les manifestations de la rue, les allégations d'enregistrements illégaux des échanges lors des débats et les menaces proférées publiquement par l'abbé Donatien N'shole à l'endroit de Mgr Simon Nzinga Maluka, représentant légal de l'Union des Églises Indépendantes du Congo, la réunion se tiendra pour la circonstance à la CIME à Mont- Fleury dans la commune de Ngaliema", ont-elles motivé.

L' ECC dit regretter que la les 72 heures leur accordées ne soient pas assez bénéfiques pour décanter cette situation.

En toute vraisemblance, l'ECC et la Cenco ne sont  pas partantes pour cette proposition qui va davantage diviser les princes de l'Eglise du Congo.

Entretemps, le président de l'assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia Pwanga,, s'impatiente et appelle les  confessions religieuses à mesurer leur responsabilité dans le retardement du processus électoral qu'elles sont en train de causer.

Saint Yannick